Novembre 2011 : Actu-Environnement
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Septembre 2011 : Green News N°40 Septembre 2011
Décontamination
Un aérosol réellement biocide et rémanent
Biowind Group SA, spécialiste de la décontamination de l’air et des surfaces, vient d’annoncer la disponibilité d’un nouveau système de désinfection des surfaces sous forme d’une cartouche qui libère, une fois déclenchée, un aérosol biocide dans l’espace à décontaminer. L’air de l’environnement est alors saturé par cet aérosol dont les microgouttelettes vont se déposer sur toutes les surfaces en formant un film actif efficace contre toutes les formes de microorganismes.
L’Easy Spraybio est d’ailleurs unique par son large spectre d’efficacité, tant sur les bactéries, que les virus, les champignons, levures et surtout sur les spores. La plupart des produits du marché cible en effet seulement une partie des microorganismes. Cette performance, qui a été testée sur différentes classes de chaque espèce (celles qui posent le plus de problème sanitaire, même des germes résistants et multi résistants – E. Coli, H1N1, Norovirus...) est obtenue grâce à une formulation contenant deux sels d’ammonium quaternaires et une autre substance active confidentielle. L’intérêt du produit est d’autant plus grand que son activité est rémanente : le film formé sur les surfaces (ni collant, ni graisseux) continue d’inhiber les microorganismes pendant plusieurs jours (jusqu’à 5 jours garantis). Cette innovation a nécessité plusieurs années de travail. En partant des travaux d’un partenaire anglais sur la nouvelle formulation (sans risque pour l’environnement et l’homme), il a fallu travailler à la mise en œuvre de la formulation en cartouche, en l’associant au gaz expulseur et à un antioxydant, des composés qui ne doivent pas interférer avec la qualité du produit ou sa durée de vie.
Biowind fait la démonstration avec ce produit de l’intérêt des sels d’ammonium et de leur potentiel alors qu’on les avait longtemps décriés au profit du peroxyde d’hydrogène. Mais ce dernier, oxydant, nécessite une concentration élevée et des temps d’attente avant de pouvoir réutiliser les pièces et n’a pas l’effet rémanent. De plus, l’H2O2 est incompatible avec le chlore, rendant impossible son utilisation dans des espaces de type vestiaires sportifs ou piscines. Sur les applications les plus courantes, la nouvelle cartouche Easy Spraybio pourrait donc être plus adaptée, d’autant que la formulation est agréée pour contact alimentaire, ouvrant de très larges champs d’application avec un procédé simple à mettre en œuvre et rapide (50 minutes).
Le produit est aujourd’hui disponible dans trois conditionnements, pour des espaces de 10, 50 ou 80 m3 et peut donc s’adresser à plusieurs marchés : milieux de soins, salles de restauration, crèches, etc. Mais Biowind Group SA entend aller plus loin. Fort de ces premiers résultats avec des sels d’ammonium, le groupe souhaite répondre à des problématiques microbiologiques plus spécifiques et parfois plus complexes ou pointues, à l’image de problématiques de sécurité ou de besoins militaires. Biowind et son partenaire anglais chez qui sont produites aujourd’hui les cartouches, pourraient créer une joint-venture pour poursuivre ces travaux et identifier de nouvelles propriétés.
Biowind > 01 39 02 25 42
Juillet 2011 : Ouest-France du 12 Juillet 2011
Juin 2011 : DNA du 07 Juin 2011
Avril 2011 : Le Journal des Entreprises - Haut-Rhin - N°44
Mars 2011 : Reportage YLE (TV Finlande)
Février 2011 : Revue des Industries Alimentaires N°720
Janvier 2011 : Le Figaro 20/01/2011
Mots clés : PURIFICATION, AIR, POLLUANTS, Acariens, ALLERGENES
Par Marc MennessierContrairement à une opinion très répandue, l'air intérieur est beaucoup plus vicié que celui que nous respirons dans la rue, même au plus fort des embouteillages! Que ce soit à la maison ou dans tout autre local (bureau, salle de classe, atelier…) notre organisme subit «l'agression de multiples polluants provenant de multiples sources», expliquait mercredi Valérie Pernelet-Joly, experte à l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) lors du colloque «chimie et habitat» organisé à la Maison de la chimie à Paris. «Or, souligne-t-elle, nous y passons en moyenne 85% de notre temps», ne serait-ce que pour dormir.
Cette pollution intérieure est bien évidemment d'origine chimique mais pas seulement. À côté du monoxyde de carbone provenant des chaudières mal entretenues (100 décès par an en France !), des oxydes d'azote dégagés par les gazinières, des composés organiques volatiles (COV), des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et autres phtalates, nos riantes demeures recèlent quantité d'autres miasmes. À commencer par la fumée de cigarette et une foule de biocontaminants. Cela va des acariens, qui prospèrent dans nos tapis et moquettes et dont les excréments sont de puissants allergènes, en passant par les poils de chat, les moisissures, les bactéries ou encore les virus comme celui de la grippe que l'on attrape d'autant plus facilement que l'on reste confiné, comme c'est le cas en hiver.
Mais tout cela pourrait n'être bientôt plus qu'un mauvais souvenir. «Nous venons de trouver un remède miracle pour désinfecter et dépolluer l'air intérieur», a déclaré, mercredi, Marc Ledoux, ancien directeur du département sciences chimiques du CNRS. Le procédé mis au point par l'équipe de Valérie Keller au Laboratoire des matériaux, surfaces et procédés pour la catalyse (CNRS/université Louis-Pasteur), à Strasbourg, vient à bout de la quasi-totalité de ces polluants chimiques et biologiques en faisant appel à la photocatalyse. Autrement dit la «destruction par la lumière».
Concrètement, l'air est pulsé à travers une mousse transparente tapissée de nanotubes d'oxyde de titane qui, sous l'effet des rayons ultraviolets (UVA), détruisent par oxydoréduction les molécules organiques et les micro-organismes qui viennent à leur contact. Les avantages sont multiples. «Le procédé, uniquement physique, ne fait appel à aucun composé nocif et ne génère pas non plus de sous-produits dangereux, souligne Marc Ledoux. En outre, la réaction se fait à température ambiante et consomme très peu d'énergie puisque 100 watts suffisent, soit l'équivalent d'une ampoule d'éclairage.»
Les tests ont montré que des toxiques coriaces comme le monoxyde de carbone, l'acétone ou le MEC (methyl ethyl cétone) sont détruits à 80, 90 et même 100% après une heure de traitement. Bactéries (légionnelle) et virus ne font également pas un pli. Même les spores de bactéries, pourtant très résistants, sont mises hors d'état de nuire en un temps record.
Des appareils commercialisés par la société Biowind sous licence CNRS et utilisant ce procédé révolutionnaire équipent déjà des cabinets médicaux et des ambulances. Mais une version grand public devrait être mise sur le marché fin 2011 par un autre industriel français. L'appareil, de la taille d'une bouteille de 1 litre, devrait être vendu autour de 150 euros. D'autres applications sont à l'étude, notamment pour désinfecter l'air climatisé ou l'habitacle des voitures ou encore fabriquer des sièges autonettoyants. Sans oublier l'industrie textile : un partenariat avec la Délégation générale de l'armement a montré qu'il était possible de décontaminer des vêtements enrichis en oxyde de titane après seulement 20 minutes d'exposition aux UV.
Décembre 2009 : Environnement & Techniques N°292
Décembre 2009 : Le Point 04/12/2009
MARINE JOBERT
Basée à Schiltigheim, Biowind, qui est spécialisée dans le traitement de l'air par photocatalyse, a réussi à passer du laboratoire - où l'on maîtrise tous les paramètres - à la réalité industrielle. Et cela grâce à Alsace Biovalley, qui a aidé à trouver les aides financières, permis l'incubation du projet chez Semia et enfin joué les intermédiaires entre la PME et des artisans spécialisés. Ainsi, Biowind est sur le point de résoudre l'un des problèmes qui empoisonnent la vie de tout amateur de vin : le goût de bouchon. Cet affreux goût serait en effet causé par un composé orga nique volatil (COV) issu du produit badigeonné il y a trente ans sur les bois des caves ! Des essais pour capter ces COV sont en cours dans une cave de Barr.
Article visible sur http://www.lepoint.fr/archives/article.php/401577
Novembre 2009 : Reportage LCI/OSEO
Oser entreprendre : Biowind, l'éliminateur d'odeurs à photocatalyse
La société alsacienne Biowind est une pionnière dans l’utilisation de la photocatalyse. Elle a utilisé cette technologie afin de développer une gamme de dispositifs pour l’élimination des odeurs ainsi qu’un système destiné à l’inactivation des micro-organismes (bactéries,virus,…) polluant l’air.
En collaboration avec le CNRS, Biowind développe des procédés utilisant cette technologie qui s’inscrit pleinement dans une stratégie de développement durable. Ces systèmes ont fait l’objet de plusieurs brevets, en copropriété avec le CNRS et l’université Louis Pasteur de Strasbourg.
Le premier dispositif développé par Biowind est un dispositif de décontamination de l’air. Il est intégré au secteur du transport sanitaire. La gamme s’est ensuite élargie à des bornes mobiles de désinfection et à dispositifs muraux (chambre d’un patient immunodéficient, salle d’attente d’un cabinet médical,…). Biowind répond à toutes les demandes spécifiques, notamment à celles concernant la lutte contre le virus de la grippe A H1N1.
Les systèmes développés par Biowind sont économiquement rentables (faible investissement et peu de consommables), faiblement énergivores et ne nécessitent que très peu de maintenance.
Novembre 2009 : Environnement Magazine N°34